Le lobbying est une mission dédiée à toutes les institutions sociopolitiques, économiques où para militaires entretenus par l‘Etat israélien dans les capitales occidentales les plus influentes sur la decîsion internationale. Nous avons déjà évoque le travail mobilisateur des associations juives et sionistes dans nos précédents études et son alliance avec les groupes de pouvoir au Etats Unis d'Amériques, notamment depuis l'arrivée des néocons et qui a commence avec l'ère du président Roland Reagan. Durant le mandant du précèdent Sénat au moins onze membres étaient juifs sur les cent membres au total, alors que la population juive ne dépasse guerre les 20/o de la population américaine. Un des plus important rédacteur des discours du président Georges Bush est un « Think Tanker » très proche des thèses sionistes. Il s'agit de Davîd Frum a qui beaucoup de chercheurs attribue le mérite de réinventer la notion de l'axe du mal. Sur le même plan des visites sont organisées par les associations sionistes pour les membres du Congres et du Sénat afin de pouvoir mobiliser la décision politique en faveur de ‘Etat sioniste. Les outils du lobbying sioniste Le sionisme est à la fois une doctrine et une stratégie de colonisation et d'expansion aux dépens des pays de la région moyenne-orientale puisqu'elle cherche à établir un foyer pour tous les juifs éparpillés dans le monde. La notion de stratégie exige, donc, la mise en œuvre de moyens adéquats pour atteindre les objectifs tracés. Pour les besoins de cette étude, on retiendra les points suivants pour illustrer le travail de cette doctrine et sa puissance mondiale à dominer les institutions les plus redoutables du monde. Lobbying associatif Il faut peut-être éclairer le lecteur sur la notion de lobby au Etats-Unis et qui est une véritable institution à caractère politique, économique, industriel ou scientifique qui exerce conformément aux lois de l'Etat fédéral et qui exerce de façon publique, à l'opposé des activités des groupes de pression. Le point le plus important à notre sens est celui du lobbying politique et diplomatique qui combine avec les efforts sionistes à faire ressentir au monde occidental un sentiment de culpabilité pour la persécution des juifs, a abouti à une sympathie hypocrite des pays occidentaux. Le lobbying est une mission dédiée à toutes les institutions sociopolitiques, économiques où paramilitaires entretenues par l'Etat israélien dans les capitales occidentales les plus influentes sur la décision internationale. Nous avons déjà évoqué le travail mobilisateur des associations juives et sionistes dans nos précédents études et son alliance avec les groupes de pouvoir au Etats-Unis, notamment depuis l'arrivée des néocons et qui a commencé avec l'ère du président Roland Reagan. Durant le mandant du précèdent Sénat, au moins 11 membres étaient juifs sur les 100 membres au total, alors que la population juive ne dépasse guère les 2% de la population américaine. Un des plus importants rédacteurs des discours du président Georges Bush est un «think tanker» très proche des thèses sionistes. Il s'agit de David Frum à qui beaucoup de chercheurs attribuent le mérite de réinventer la notion de l'axe du Mal. Sur le même plan, des visites sont organisées par les associations sionistes pour les membres du Congrès et du Sénat afin de pouvoir mobiliser la décision politique en faveur de l'Etat sioniste. C'est ainsi que, sous l'influence, de l'AIPAC et d'autres institutions que des lois contre ont été signées et adoptées par le pouvoir législatif américain, notamment le classement du gouvernement palestinien issu du Hamas comme gouvernement terroriste, tout en imposant un embargo international sur l'aide aux Palestiniens y compris celles de l'Europe. Il est indispensable d'éclairer le lecteur que les efforts sionistes aux USA ont abouti en 2005 à la création d'une énième association, en l'occurrence Christian's United for Israël (CUFI), dédiée à l'encadrement et à la mobilisation des chrétiens pour la cause sioniste, soit par le soutien financier, moral et religieux. Cette association a pour objectif le lobbying religieux au sein des évangéliques et l'implication des plus hautes autorités américaines pour mettre en route la nouvelle caravane religieuse sioniste-chrétienne. Cette union a abouti, suite aux efforts déployés depuis longtemps par les faiseurs de décisions, qui ont poussé à une collaboration entre le Pentagone et Tsahal pour fédérer plus de 50 millions d'évangéliques en militants de la cause de l'Exodus par des célébrations annuelles pour la collecte de fonds. Selon le site de cette union, les donations américaines, en octobre 2006, durant la messe de la première nuit pour honorer Israël, sous la généreuse protection du pasteur John Hagee, la collecte de fonds a dépassé le seuil de 7 millions de dollars. On n'a pas besoin de deviner la location du siège de cette association religieuse, puisque c'est la ville du Texas, un gouvernorat faisant partie de la ceinture biblique extrémiste. Sur le plan politique, plusieurs décideurs dans les institutions américaines, en général sont acquis aux thèses les plus extrémistes des sionistes. On cite à titre d'exemple, un expert de la désinformation et du racisme, un décideur et concepteur des théories de la déportation des Palestiniens et, enfin, un éradicateur des territoires arabes et l'humiliation des Arabes et des musulmans : Daniel Pipes, partisan de l'écrasement des Palestiniens, rejette l'idée d'un Etat palestinien, qui serait un «cauchemar» pour ses habitants. Selon lui, cette solution «ferait plus de tort aux Arabes qu'aux Israéliens», car les Palestiniens seraient contraints de vivre sous le joug d'une organisation terroriste, l'OLP de Yasser Arafat. Sur un autre registre, il affirme «que les musulmans sont inassimilables aux USA et préconise leur exclusion de la fonction publique et des armées. Organisateur de la «chasse aux sorcières intellectuelles» sur les campus, il a fait exclure des universitaires favorables aux droits des Palestiniens, ce qui lui a valu d'être nommé par le président Bush membre du conseil d'administration du United States Institute for Peace (USIP), un autre think tank à la mesure des ambitions des néocons, financé par le Congrès pour des objectifs belliqueux tels que «promouvoir la prévention (il faut comprendre la guerre permanente), la gestion et la résolution pacifique des conflits internationaux (ici, il s'agit de l'intervention militaire directe ou indirecte)». Son racisme antiarabe lui a valu d'être sélectionné comme un des 50 juifs américains les plus influents, selon le journal juif The Forward. C'est un partisan du contrôle systématique des Américains de confession musulmane par le biais du bracelet électronique et de la mise sous écoute de toutes leurs conversations. Ils encouragent les Etats européens à faire la même chose contre la communauté musulmane établie sur le Vieux Continent. Daniel Pipes a inculqué aux médias étasuniens le corps d'analyse désinformateur qui consiste : «Tous les musulmans ne sont pas des terroristes mais tous les terroristes sont musulmans.» Richard Perle, conseiller de Benjamin Netanyahu, puis de Donald Rumsfield, directeur du Jérusalem Post et homme d'affaires, milite pour la déportation des Palestiniens en Irak. Collaborateur des administrations républicaines, il est une véritable source de la haine contre les Arabes. Surnommé le «prince des ténèbres» pour son travail persuasif des coulisses au sein des instances internationales. Soviétophobe de renom, il est le forgeron du consensus de la guerre contre l'Irak et un fervent défenseur de l'idée d'anéantir la Syrie et l'Iran pour sécuriser le front antisioniste qui résiste à l'hégémonie américanosioniste dans toute la région. Il est passé par 12 think tanks conçus pour proposer les solutions sécuritaires pour l‘Etat sioniste le Jewish Institute for National Security Affaires. Il est aussi cosignataire de la lettre pour le président Clinton pour démembrer l'Irak, en 1998, avec le groupe qui comprenait des néocons actuellement dans le cabinet bushiste. (Elliott Abrams, John Bolton, Zalmay Khalilzad, Peter Rodman, Donald Rumsfield, Robert Zoellick et Paul Wolfowitz). Elève studieux du sionisme mondial, il adhère volontiers à la thèse de l'épuration ethnique contre les Palestiniens en particulier et les musulmans en général. Convaincu de la mission sioniste, il apporte son appui à toutes les entreprises pour accentuer le terrorisme de l'Etat. Douglas Feith lauréat de l'Organisation sioniste américaine (ZOA). Sous-secrétaire à la Défense, partisan de l'annexion par Israël de tous les territoires palestiniens et de la déportation des populations de Ghaza et Cisjordanie en Irak. Il est coauteur d'un document de stratégie en 1996, commandé expressément par le sioniste Benjamin Netanyahu et intitulé Rupture franche Une nouvelle stratégie à même de garantir l'empire ; (Clean Break : A new strategy for securing the realm) (disponible sur le sitehttp://www.israeleconomv.org/stratl.htm). C'est un document très audacieux mais surtout arrogant au point où il remet en cause l'existence même de la Syrie il propose aussi de la détruire, de rejeter la paix contre la terre, de salir les musulmans par l'attribution des mauvais coups dans le monde à l'Islam et d'installer un gouvernement «ami» dans les pays limitrophes d'Israël. Il est aussi l'auteur du rapport mensonger sur la relation entre le régime baâthiste en Irak et le groupe d'Al Qaîda. Il a travaillé dans les cabinets successifs des présidents américains depuis Ronald Reagan. Son concept de «guerre totale» de la dernière décennie du XXe siècle fut adopté par le cabinet Bush sous le vocable de guerre contre le terrorisme, dans lequel il préconise de détruire tout Etat qui manifeste une quelconque opposition contre les intérêts établis des Etats-Unis. La liste est très longue pour énumérer tous les noms de responsables américains favorables à l'extermination des Palestiniens et l'humiliation des Arabes et des musulmans, mais ce qui nous intéresse dans cette étude, c'est aussi la portée de l'influence sioniste sur la France notamment, puisque celle-ci a reconquit un peu le rôle fédérateur de l'Europe. Le dernier résultat du lobbying sioniste est sans doute la plus grande réussite après la création de cette entité en Palestine. Il concerne le projet de loi américain pour une résolution qui condamne toute tentative de nier l'Holocauste. La rédaction de cette résolution a nécessité la contribution de plus de 70 pays. Promue par le parrain mondial du sionisme et l'adhésion de plus 120 pays, cette résolution a pu faire autour d'elle un consensus, ce qui signifie que le monde se dirige vers une «sionicratie» qui sélectionnera les races qui lui serviront et s'engagera à créer un holocauste contre les arabes en Palestine, Syrie, Liban et partout où ses intérêts seront menaces. Le sionisme en France L'impact sioniste sur la classe dirigeante est très important sur la politique française infiltrée par un courant proisraélite flagrant. Durant une conférence de presse, à l'issue de sa réception du lobby sioniste, le 17 novembre 2003, le président Jacques Chirac prend une position claire et partielle en déclarant la guerre aux personnes ou aux institutions qui osent s'attaquer aux juifs. «Quand on s'attaque en France aux juifs, il faut bien comprendre que c'est à la France toute entière qu'on s'attaque. Depuis des siècles, nos compatriotes juifs sont en France chez eux comme chacun de nos compatriotes». De son côté, un Premier ministre en exercice à l'époque reprend à son compte et celui de tout le gouvernement français cette position en indiquant : «Le chef de l'Etat et le gouvernement que j'ai l'honneur de diriger ont pris et prendront toutes les mesures nécessaires pour que cessent ces agressions qui insultent notre pays. Nous poursuivrons sans relâche leurs auteurs afin qu'ils soient punis. (…) l'Etat s'est engagé avec détermination dans la création de la Fondation pour la mémoire de la Shoah. Avec sa présidente, Mme Simone Veil, son rôle pour la perpétuation de la mémoire est essentiel. Je compte sur son action, elle peut compter sur notre soutien. (discours prononcé par le Premier ministre, Jean-Pierre Raffarin, le 21 juillet 2002, à Paris, lors de la commémoration du 60e anniversaire de la rafle du Vélodrome d'Hiver).On ne voudrait pas énumérer les positions officielles françaises dans ce domaine, mais on se demande à travers ces deux déclarations, si la laïcité de l'Etat français n'est pas totalement pervertie et pourquoi les observateurs n'entendent pas de telles déclarations lorsqu'il s'agit d'attaque contre les symboles de l'Islam ou l'insulte du Prophète(QSSSL) de l'Islam. Dans le même contexte, il est légitime de se demander pourquoi crime contre un citoyen français de confession juive mobilise la totalité de la classe dirigeante y compris le président de la République, au moment où le Franco-arabe, l'Africain ou l'Asiatique tué de sang-froid par les groupes extrémistes n'a aucun droit de cité et l'acte criminel est tout de suite classé dans la rubrique des faits divers. On peut défiler plusieurs questions de la même configuration, mais ce qui important à noter concerne l'alliance contre-nature de deux tendances diamétralement opposées. D'un côté, des valeurs dites démocratiques de la France comme un pays qui est souverain et de l'autre, un courant idéologique sioniste qui a un penchant dénominateur de la liberté et de la diversité politique, religieuse et culturelle. Un autre détail très important est sans aucun doute la nomination d'un conseiller du ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy, en l'occurrence, Arno Klarsfeld, juriste français mais aussi réserviste de l'armée israélienne. Le Conseil représentatif des institutions juives de France a un pouvoir équivalent à celui d'«American Isreal Public Affairs Committee» (AIPAC) considéré comme un lobby national, qui a «droit de participer aux travaux des commissions parlementaires, d'élaborer des propositions de résolutions ou de lois à soumettre ensuite au vote du Congrès, de nommer des membres dans les cabinets des élus. Ainsi, tel sénateur ou tel représentant peut avoir officiellement un salarie de l'AIPAC au nombre de ses collaborateurs directs les plus proches.(8)Durant un autre dîner annuel du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) le 12 février 2005, M. Raffarin, alors Premier ministre, était accompagné d'une quinzaine de ses ministres, les présidents de l'Assemblée nationale et du Sénat, les responsables de tous les partis politiques et les représentants des syndicats et surtout des ambassadeurs arabes tels que celui de l'Egypte, de Mauritanie, de Jordanie : «Vous pouvez avoir confiance en la France parce que vous avez été la France, parce que chacun d'entre vous détient une partie de ce bien commun qui est notre pays». Ce dîner a aussi été l'occasion pour le Premier ministre français d'annoncer son prochain voyage en Israël, dont la principale mission concernait l'inauguration du nouveau mémorial de Yad Vashem (le Mémorial de la Shoah à Jérusalem). C'est aussi sous la pression permanente du CRIF que le Conseil supérieur à l'audiovisuel a pris la décision de poursuivre la chaîne Al Manar pour antisémitisme. La vitesse avec laquelle ce dossier a été traité et expédié vers le judiciaire démontre la grande puissance de ce lobby au sein même de l'appareil législatif et judiciaire. En effet, c'est le 31 janvier 2004, que le Premier ministre français Raffarin, «invité au dîner annuel du CRIF, déclare avoir visionné la cassette vidéo préparée par les forces armées israéliennes en compagnie de son ministre Nicole Guedj(9), par ailleurs conseillère du CRIF. (A suivre) Notes : (8) Comaguer : « Comment fonctionne le lobby sioniste aux USA», disponible sur le site http://www.http://www.mondialisatiOn.ca consulte en octobre 2006. (9) Nicole Guedi est née en Algérie dans une famille juive. Elle est administratrice du Consistoire central de France, institution juive qui a pour tâche d'organiser le culte hébraïque et apporter son soutien à Israël. Elle est aussi membre actif du CRIF ayant influencé et aiguillé la commission Stasi sur la laïcité qui a abouti et justifie l'interdiction du voile islamique dans les écoles françaises publiques. Il annoncé à son auditoire son intention de changer la législation de manière à permettre au CSA et au Conseil d'Etat d'interdire administrativement AI Manar sans attendre que la chaîne soit jugée ou condamnée pénalement. La précipitation du Premier ministre ne s'explique que par sa conviction que l'accusation portée contre Al Manar est outrancière et que la justice pénale ne prononcera aucune sanction. Pour satisfaire ses hôtes, il choisit donc d'introduire une loi d'exception. C'est sous l'impact des activistes et militants du Crif qui pousse l'opinion publique française à se demander si le Crif n'est un gouvernement parallèle à celui de la République française du moment qu'il a vraisemblablement une autorité sur les émotions et les indignations, il contrôle la pensée et régie l'octroi de la carte du nationalisme et patriotisme aux Français. On ne voudrait pas s'attarder sur les faits qui confirment l'influence grandissante du lobby sioniste en France, mais relever le fait que si les organisations juives et sionistes maintiennent la pression sur les institutions officielles, la situation serait semblable à celle des Etats-Unis où la prise de décision ne se fera plus sans en référer au lobby sioniste. Voici quelques exemples de ces associations qui ont pignon sur la faisabilité de la décision politique française : Congres Juif Mondial, American Jewish Diffamation, Congres Juif Européen, Consistoire central de Paris, Agence juive, Likoud de France-, KKL de France, La WISO. (Une association féminine des œuvres caritatives des femmes sionistes qui regroupe plusieurs associations), le Betar (milice), la Ligue de défense juive (milice), Service protection de la communauté juive, Clubs Krav Maga-Action-Police (CFTC)- Union des étudiants juifs de France (Opération «surveille ton net»)- Mouvement Siona, (Collectes de fonds en soutien à Tsahal). Le sionisme veut faire fonctionner le monde selon le principe : «Celui qui est contre moi est un antisémite». Les laboratoires de pensée think tank La mise en œuvre de la politique israélienne est élaborée dans des institutions scientifiques qui travaillent selon la ligne sioniste politique et religieuse à laquelle adhèrent la plupart des boîtes à penser américaines, connues pour leur alignement sur la tendance politique sioniste de l'Etat israélien. Soumise à une idéologie de pensée prédéfinie par les dirigeants acquis à la cause sioniste, la production scientifique des boîtes à idées sont de véritables armes de prise de d'orientation et d'influence au sein des instances de tous les paliers impliqués dans la décision stratégique américaine. C'est la recette du succès sioniste sur le double plan politique intérieur et extérieur américain. L'influence est permanente sur la presse, les législateurs, les élites politiques, sur les institutions économiques et politiques, les organisations internationales, la société civile, l'opinion publique. Les boîtes à idées sont génitrices d'idées épousées par l'élite dirigeante pouvant être assimilées à de véritables programmes d'Etat au service exclusif du sionisme. Le programme actuel du président Georges Bush s'est largement inspiré des travaux de recherche du Project for the New American Century (PNAC) qui est à l'origine de la guerre des civilisations, l'invasion de l'Irak, la destitution des talibans et de la croisade contre le terrorisme qui n'est qu'une croisade contre l'Arabe et le musulman. C'est aussi le cas de l'institut spécialise des relations internationales au niveau du Moyen-Orient, en l'occurrence, Washington Institute for Near East Policy (Winep) fondée par Martin Indyk, un des idéologues qui ont été employés par l'AIPAC. Un bon nombre de l'état-major du président actuel des Etats-Unis ont été employés par des boîtes à idées prosionistes, à l'instar de Richard Perle, Paul Wolfowitz, ou ont des relations «scientifiques» avec d'autres boîtes à idées qui collaborent très étroitement avec le Winep. Le point de vue du Winep est systématiquement repris dans US News & World Report et dans The New Republic, dont les dirigeants ou propriétaires, MM. Mortimer Zuckerman et Martin Peretz, font partie du conseil de cette organisation»(10). Les décideurs de la Maison-Blanche admettent volontiers l'impact des boîtes à idées dans la conception de la politique guerrière et préventive américaine, notamment depuis que le président républicain Ronald Reagan a contrôlé la Maison-Blanche. C'est sous le règne des démocrates, surtout après le refus du président Clinton de satisfaire leurs revendications de contrôle militaire de l'Irak, que les néoconservateurs ont tissé le réseau de la domination du monde à travers la promotion de leurs idées dans le milieu exécutif du Congres et du Sénat, tout en s'aliénant une presse prédisposée à épouser toutes les thèses du colonialisme et de la guerre préventive contre l'ennemi réel ou imaginaire. Le travail des néocons a été accompli grâce à la mise en place où à l'exploitation de la voie scientifique pour convaincre. C'est ainsi que les relations (10) Beinin Joel : «Un think tank au service du Likoud», In Le Monde Diplomatique, juillet 2003. enchevêtrées les uns aux autres ont réchauffé les théories du colonialisme, de la guerre préventive et surtout de la notion du bien contre le mal. On citera entre autres boîtes à idées dédiées exclusivement à l'endoctrinement et à la désinformation l'American Entreprise Institute (AEI), le Middle East Media Research Institute (MEMRI), Hudson Institute (HD), Washington Institute for Near East Policy (WINEP), Middle East Forum (MEF), Jewish Institute for National Security Affairs (JINSA), Center for Security Policy- (CSP) sous l'égide et la bienveillance du Project for New American Century (PNAC). Notons aussi que l'exécution des projets sionistes au Moyen-Orient a été possible par la grande pénétration de des juifs sionistes dans les différentes administrations de l'exécutif étasunien notamment dans le département d'Etat des Affaires étrangères ou Goldberg révèle Jewish Power, remarque qu'en «1991, au point culminant de la confrontation du gouvernement avec Israël, pas moins de sept des dix-neuf secrétaires-adjoints au département d'Etat étaient juifs» (11).