Sacs d'ordures éventrés, pneus, morceaux de tôle et de ferraille et gravas s'entassent, donnant une image hideuse à ce quartier où il faisait bon vivre. Le plus révoltant c'est que cette décharge, pour ne pas la nommer, est située à une trentaine de mètres… de la petite mosquée du quartier et jouxte le mur de clôture du CEM Ibn Khaldoun ! Les riverains, particulièrement ceux qui habitent à proximité, souffrent le martyre. Les odeurs nauséabondes et les nuées de moustiques et de mouches les obligent à garder portes et fenêtres closes. Même les rats se sont mis à proliférer et il n'est pas rare de voir des chats et des chiens errants lacérer les sacs d'ordures à la recherche de nourriture avec tout ce que cela suppose comme menaces potentielles sur la santé des résidants. Les habitants reconnaissent que l'équipe de la voirie passe régulièrement pour l'enlèvement de ordures, mais, selon eux, les ordures ne sont pas ramassées dans leur totalité. Et la décharge se reconstitue, très vite. Cette situation perdure aussi, en raison de l'incivisme et de l'irresponsabilité de certains résidants du quartier. Pour mettre un terme à cette situation, des riverains demandent de trouver un autre emplacement pour le dépôt des ordures ou, à défaut, à installer des poubelles mobiles et couvertes, un peu partout dans le quartier. Ils espèrent que leur appel soit entendu.