Paradoxale situation que celle induite par les différentes opérations d'affectation de locaux commerciaux aux jeunes chômeurs à Tiaret. Celle concernant la cession au titre de location des 191 locaux situés sur la route d'Alger fait déjà grincer des dents. Réaffectés dans un autre site pour cause de nuisances incompatibles avec la fonctionnalité des lieux, certains jeunes acquéreurs crient déjà à la « hogra » au moment où les responsables concernés de l'APC de Tiaret parlent d'une décision du wali dans le but de soustraire le centre commercial précité des désagréments que causeraient inévitablement des métiers comme la menuiserie voire la soudure ou la plomberie dans des locaux situés en étages. En plus du décret exécutif 366/06 du 19/10/2006 fixant les modalités d'attribution des locaux commerciaux à caractère professionnel et artisanal aux jeunes chômeurs porteurs de projets, l'opération ne semble pas avoir été bien mûrie si elle n'a pas été faite dans la précipitation. Certains d'entre les plaignants parlent de « piston » sans le prouver réellement. Pour les plaignants, le problème des locaux commerciaux, du moins leur affectation, semble relever de l'utopie. Des centaines de locaux ici et là affectés restent la proie de la décrépitude et des actes de vandalisme. A vrai dire, le choix de leurs implantations n'a pas obéi à un consensus.