Tahar Drici, qui a exactement 100 ans, est le doyen de la ville de Souk Ahras. Pourtant, il n'a rien perdu de sa lucidité ni du français impeccable dans lequel il s'exprime. Il se souvient encore, dans les détails, de son recrutement en 1925 par la commune comme chandelier. D'autres événements qui ont marqué l'Histoire de la ville sont racontés avec fidélité et une honnêteté intellectuelle digne des grands historiens par le centenaire autodidacte que les travailleurs de l'APC de Souk Ahras viennent d'honorer à l'occasion du 1er Mai pour sa qualité de l'un des premiers employés autochtones de la commune pendant la période coloniale.