Quatre jeunes filles, des universitaires diplômées en biologie, activent à titre contractuel depuis près de six longues années dans un laboratoire d'analyses relevant du secteur de la Santé publique. Durant ces années, maintes décisions pour leur recrutement n'ont été que de sombres promesses, nous ont-elles avoué. Ayant atteint la trentaine à présent, ces « laborantines », apparemment assez expérimentées, sont, disent-elles, jetées dans le fleuve de l'oubli. Déconcertées, elles cherchent désespérément un emploi stable et concret au sein de ce secteur. Et ce, en prévision de l'ouverture imminente, à Naâma, du nouvel hôpital 60 lits. Une opportunité par laquelle des recrutements et des affectations se font au fur et à mesure, nous disent-elles. N'ayant pas trouvé à ce jour une oreille attentive à leur devenir, ces jeunes filles, qui se considèrent quelque peu marginalisées, ont crié leur désespoir par un ultime sursaut, en s'adressant à la plus haute autorité de la wilaya.