Les voyageurs qui ont visité Thenia, en été ou en hiver, auront sûrement été désagréablement marqué par l'embouteillage qui se forme à l'entrée-est de la ville. En hiver les eaux pluviales inondent à cet endroit la RN5 pénalisant tous les usagers de cet important axe routier. Le problème se pose juste devant le siège de l'entreprise Kahrif. Un peu plus loin, soit sous le pont de la RN5, le désagrément persiste pratiquement durant toute la saison hivernale : dès qu'il se met à pleuvoir, c'est l'inondation de cet endroit. Ceci est dû au fait que les eaux pluviales de la ville et celles de toute la colline à droite se rejoignent à ce niveau. « Cet endroit a besoin d'un réseau d'évacuation des eaux de pluie approprié », dit un habitant. « C'est vraiment dommage qu'un ouvrage d'art pareil, qui a coûté des milliards au Trésor public ne soit pas doté d'un système d'évacuation », commente-t-il. Ceci n'est cependant pas le seul désagrément à cet endroit précis, mais un autre cauchemar d'ordre environnemental empeste continuellement le quotidien des habitants et des passagers durant tout l'été. En effet, non loin de là, de l'autre côté de la route, il se dégage une puanteur insupportable. Car toutes les eaux usées de la ville de Thenia, notamment celles du quartier dit L'Afrique, s'y rencontrent pour se déverser, à ciel ouvert, dans le petit ruisselet longeant la route, à partir de l'abattoir de la ville. Et dire qu'il y a un lycée juste à côté.