Les étudiants, affiliés à l'organisation sus-mentionnée, pointent du doigt la direction de la cité, qu'ils accusent, de manière cinglante, de laxisme et de gestion cahoteuse. Plusieurs griefs sont consignés dans le communiqué parvenu hier à notre rédaction, et faisant état d'une absence criante d'électrification intra-muros, et son pendant, l'insécurité vainement décriée. «Plusieurs vols ont été commis et leurs auteurs découverts sans que cela ne prête à conséquences», est-il souligné dans le communiqué. Le commerce illicite, pratiqué en toute quiétude, est dénoncé de la manière la plus virulente, ainsi que l'accaparement d'un lopin de terre qu'une personne (non citée dans le communiqué) a labouré et semé au vu de tout le monde, sans qu'elle n'ait été inquiétée. Abondant dans le même sens, le document amorce ensuite une montée, en cadence, dans la stigmatisation, en affirmant que l'année universitaire en cours est « de loin la pire que les étudiants ont eu à vivre dans la cité du 8 Novembre».