Les participants aux travaux des journées d'étude sur l'application de la loi 04-18 relative à la prévention et à la répression de l'usage et du trafic illicites de drogue et de psychotropes ont appelé, hier, à Alger à la nécessité de mettre en place « un mécanisme de liaison entre les différents acteurs concernés par la lutte antidrogue en vue d'une meilleure coordination, dont les magistrats, les médecins, les pharmaciens et les parties concernées par la lutte antidrogue ». La rencontre a été aussi sanctionnée par une série de recommandations, entre autres, « l'élaboration d'une stratégie d'information fondée sur la sensibilisation au phénomène de la drogue et ses effets néfastes sur l'individu et la société à différents niveaux, notamment à travers l'ouverture du champ médiatique sur les établissements éducatifs, sanitaires et de formation ». Cette stratégie devra inclure un programme d'action intense qui compterait des conférences et des rencontres périodiques sur la prévention et la lutte contre la drogue. Les participants ont souligné la nécessité de répertorier les données et les orientations relatives aux différents aspects de la lutte antidrogue et de ses techniques dans un guide à distribuer aux différents acteurs dans ce domaine. La nécessité de rédiger un rapport détaillé au niveau de l'Office national de lutte contre la drogue et la toxicomanie (Onlcdt), contenant les propositions, les observations et les recommandations sanctionnant les différentes rencontres organisées sur ce phénomène a été aussi retenue