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Ali Rachedi et cinq anciens militants du FFS lancent une initiative : Appel à « un débat sans préalable »
Publié dans El Watan le 11 - 05 - 2009

La nécessité de rassembler le camp démocratique se fait de plus en plus ressentir. Il ne se passe pas une semaine sans que des responsables de partis d'opposition ou des personnalités politiques n'appellent à revoir leur stratégie de lutte pour aboutir au changement du régime.
Cette fois-ci, c'est au tour d'anciens militants et députés du FFS d'appeler les forces démocratiques « à un débat sans préalable ». Il s'agit de Abdesselam Ali-Rachid, ancien premier secrétaire du parti de Hocine Aït Ahmed, initiateur de deux partis politiques non agréés (El Badil et Essabil), d'anciens parlementaires, à savoir Zoubir Lainceur, Saïd Madjour, Nacer Mezar, Hamid Ouazar et Nabil Souami. Dans un communiqué rendu public hier, les militants reviennent sur le processus de fermeture du champ politique en Algérie et les échecs des partis d'opposition pour appeler au rassemblement des démocrates. « Afin d'établir un état des lieux et tracer une feuille de route, un large débat est nécessaire », affirment-ils. Ce débat, expliquent-ils, concerne les acteurs partisans, des personnalités politiques du camp démocratique, des animateurs associatif, des représentants des syndicats autonomes, des membres des mouvements féministes, des défenseurs des droits de la personne humaine, des militants de la cause amazighe, des journalistes, des artistes et intellectuels. « Aujourd'hui, estiment-ils, le camp démocratique est atomisé et donc condamné à l'impuissance. Il lui faut impérativement trouver le chemin de l'unité et de définir clairement une stratégie pour le changement. » « Vingt ans sont passés depuis l'ouverture démocratique de 1989, et les maigres acquis arrachés au prix fort ont été liquidés les uns après les autres », soulignent les rédacteurs du communiqué avant de faire le constat amer que « l'autoritarisme d'avant octobre 1988 est quasiment restauré ». Insistant sur les appels qui ont été lancés pour le rassemblement des démocrates, les anciens parlementaires du FFS se félicitent du fait que « tout le monde a fini par comprendre que le régime ne peut être changé ni de l'intérieur ni au moyen d'un processus électoral, totalement perverti par la fermeture des champs politiques et médiatiques et la fraude ». « Les partis d'opposition sont devenus inutiles », soutiennent les rédacteurs du communiqué, qui pensent qu'« aujourd'hui plus qu'hier, le rassemblement est ressenti comme un impératif pour le changement ». Regrettant l'échec des expériences qui n'ont pas abouti à la dynamique du rassemblement, les anciens parlementaires du FFS indiquent que « si des questions de leadership se sont parfois posées, c'est surtout l'absence d'une vision stratégique partagée qui a fait défaut au camp démocratique ». « Qui doit se rassembler ? Comment se rassembler ? Dans quel but ? Avec quels moyens ? Ces questions, pourtant capitales, ont toujours été occultées », selon eux. Aujourd'hui, pensent-ils, « il est devenu indispensable d'y répondre pour pouvoir aller de l'avant ».

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