Les habitants des villages Afir et Aït Slimane, de la commune d'Aït Yahia Moussa, à une vingtaine de kilométres de Tizi Ouzou, ont procédé hier matin à la fermeture du siège de l'APC pour dénoncer le mutisme et la non-tenue des promesses des autorités, après les dégâts occasionnés par les incendies de l'été dernier. « Nous avons interpellé les autorités de wilaya et locales, à maintes reprises, mais en vain », s'indigne un membre du comite du village. A signaler que ces villages sont les plus déshérités de la commune, dépourvus de la moindre commodité de base. En effet, après les incendies de l'été dernier qui ont engendré des émeutes pendant plus d'une semaine, les autorités de wilaya ont promis un plan de développement de grande envergure, dont la réfection des pistes des deux villages et l'ouverture d'une piste agricole, ainsi que la réalisation d'une unité de soins et d'un foyer de jeunes. Pourtant, des commissions de chaque direction ont effectué des visites sur place et établi des fiches techniques, mais jusqu'à aujourd'hui, rien n'a été effectué. « Nous sommes déterminés à aller jusqu'au bout et même durcir notre mouvement, jusqu'à la satisfaction de toutes nos revendications », ajoute un autre citoyen.