Le lancement de plusieurs projets sociaux-pédagogiques, ces derniers jours, dans la commune de Oued Smar, n'est pas dû seulement au budget communal favorable à la réalisation d'importantes infrastructures au profit de 35 000 habitants, mais aussi grâce à l'apport financier considérable de la zone industrielle. Celle-ci est considérée comme la plus grande commune que compte la wilaya d'Alger. Selon le P/APC : « Environ mille entreprises de production, de petite et moyenne industrie, existent dans la zone d'activité de Oued Smar et apportent davantage de recettes à la commune. Grâce à cet apport considérable économique, maintes infrastructures, dans différents domaines, ont été inscrites au début de cette année. » En effet, au sein des unités productives, l'important est que « le plan de charge des employeurs doit s'élargir afin de recruter les dizaines de diplômés qui attendent toujours ». Pour certains gestionnaires, l'emploi est tributaire des chiffres d'affaires enregistrés à la fin de chaque exercice. « C'est-à-dire que nos besoins en techniciens de maintenance en froid industriel étaient, en 2008, plus grands que le nombre de promus du CFPA », explique un responsable des ressources humaines d'une moyenne entreprise industrielle. Mais de l'avis des employeurs privés installés dans la zone d'activités, le recrutement des compétences requises a été « encourageant » durant les dernières années, notamment en 2007-2008. A ce titre, les stagiaires dans les filières électronique, mécanique et même informatique se comptent par centaines chaque année et « plus de la moitié d'entre eux sont généralement recrutés au sein des entreprises », affirme-t-on. Par ailleurs, de nombreuses opérations d'entretien et de renforcement d'infrastructures de travaux publics n'ont pu être réalisées qu'avec l'assistance technique du personnel qualifié de certaines entreprises industrielles implantées dans la zone d'activité de Oued Smar. Toutefois, « on pourrait donner plus d'essor au développement local, si l'on arrive à optimaliser les opportunités de réalisations existantes au niveau de cette zone », conclut le responsable technique de l'APC.