«Il nous faut consacrer à chaque fois une journée pour effectuer un virement ou un retrait à cause du déplacement que cela nécessite», se plaint une enseignante résidant à Souk El Tenine et dont le compte est domicilié dans une agence bancaire à Aokas. Un retraité, ancien émigré de son état, qui perçoit sa pension en devises, abonde dans le même sens : «Une banque à Souk El Tenine nous évitera certainement les fatigants déplacements et les longues files d'attente.» Les deux succursales (BNA et BADR) implantées à Aokas sont fréquemment assaillies par de nombreux clients, notamment par ceux qui perçoivent leurs retraites en devises et venant de régions limitrophes, provoquant ainsi quelques désagréments notamment à cause des longues files. A cela, il faut ajouter la pression sur les employés qui doivent faire face le plus souvent à une clientèle fort nombreuse. Seule donc l'ouverture d'une banque à Souk El Tenine pourrait contribuer à absorber la grande demande de clients et permettra aux citoyens de trouver leur «compte».