Les élections organisées dans la transparence, après deux reports, ont permis aux représentants des 9 sections que compte l'association, de s'exprimer par la voix des urnes sur l'avenir de l'ESSA à Souk Ahras. Longuement ovationné par une foule compacte, qui attendait avec impatience les résultats à la sortie du théâtre, l'élu, cité plus haut, charrie l'espoir du renouveau pour un football titubant, un volley-ball frappé de torpeur, un judo et un athlétisme risquant l'essoufflement à cause du manque de moyens financiers, un basket-ball, un tennis et autres disciplines capables d'être placées sur la plus haute marche du podium mais qui demeurent sous-estimées sinon réduites à des numéros sur des rapports de fin d'année. Contacté par téléphone, Ali Rouaïnia dira : «Nous comptons redonner au sport souk ahrassien ses lettres de noblesse et encourager toutes les disciplines sans favoritisme aucun, ni parti pris. Nous travaillons dans la cohésion avec toutes les parties, qu'elles soient administratives ou associatives et ce dans le but de remettre sur les rails les différentes sections affiliées à l'ESSA». Et de renchérir à propos de l'utilisation de l'association à des fins partisanes : «L'ESSA ne sera plus soumise aux options politiciennes et ne peut, de ce fait, servir des tribuns en mal d'assise électorale comme ce fut le cas lors de l'une de ces périodes les plus sombres. Tout le monde sera le bienvenu et nous resterons disposés à prendre acte de toute proposition objective pour peu que les casquettes politiques soient éloignées». Notre interlocuteur a tenu à condamner, par la même occasion, «les vaines tentatives de récupération de l'association au profit d'un parti politique et la campagne propagandiste menée par certains milieux aux ambitions préjudiciables». Un bureau, composé de 9 membres, regroupera, entre autres, Ali Guenadzia, Temimi Amara, Karim Riah, Chiahi Fayçal et Merrouche Layachi. Des icônes du mouvement sportif à Souk Ahras qui reviennent en force.