Ce phénomène, s'il est souvent imputé à l'incivisme de quelques citoyens qui transforment, par leur comportement irresponsable, les espaces verts, les aires de jeux, voire les cages d'escalier en dépotoirs, interpelle, au même titre, les responsables communaux. Tout en condamnant le non-respect des règles élémentaires d'hygiène de la part de leurs concitoyens, des habitants du chef-lieu de la daïra de Sedrata, qui ont pris récemment attache avec El Watan, ont déploré l'absence de bennes à ordures des agglomérations les plus importantes de leur ville. Chose ayant favorisé l'apparition de mini-décharges sauvages, devenues omniprésentes à travers les rues et autres ruelles de la ville, y compris dans les quartiers dits huppés. Les mêmes citoyens se disent sérieusement affectés, surtout en cette période caniculaire, par les odeurs pestilentielles, la prolifération de moustiques et rongeurs. Par ailleurs, l'état poussiéreux des chaussées de la cité Athmani, les artères éventrées, notamment à la cité Sonatiba, les trottoirs défoncés, les défaillances de l'éclairage public à la cité du 17 Octobre, outre les anomalies dans l'aménagement urbain, sont autant de carences relevées par les mêmes citoyens.