La décision portant aide de l'Etat au logement rural piétine et suscite des inquiétudes tant son exécution tarde à se concrétiser au profit des bénéficiaires agricoles de la wilaya ». C'est ainsi que s'est exprimé Benadjal Abderrahmane, membre du conseil national de l'UNPA, qui attire l'attention de la DLEP sur le retard mis dans l'application des mesures prises en faveur des fellahs. Le représentant de l'UNPA exhibe, à l'appui, une instruction n°498 du 07 octobre 2008 du ministère de l'Habitat et de l'Urbanisme adressée aux DLEP sur le relèvement de l'aide financière de 700.000 DA accordée aux bénéficiaires des habitations rurales au même titre que le logement social participatif. En effet, l'instruction précitée attire l'attention des responsables chargés de sa mise en œuvre sur les conditions d'éligibilité des postulants à l'aide de l'Etat fixée à 700.000 DA au lieu de 500.000 DA à tout projet non lancé à la date du 01 avril 2008 quelle que soit la date de décision de financement. Le membre du conseil national de l'UNPA s'empresse de rappeler que, concernant précisément l'habitat rural, l'aide de l'Etat d'un montant de 700.000 DA est attribuée aux détenteurs de décision d'éligibilité qui auraient entamé effectivement des travaux à la date du 01 avril 2008 et antérieurement. C'est le cas de nombreux fellahs qui n'arrivent toujours pas à obtenir cet avantage malgré l'instruction ministérielle, affirme-t-il. Il conclut en énumérant les conséquences qui découlent de la non-application immédiate de cette décision par la DLEP, à savoir le retard dans l'exécution du programme arrêté par les pouvoirs publics en 2006 et les augmentations d'année en année qui frappent les matériaux de construction.