Les usagers vont à Boumati, dans la commune d'El Harrach, pour prendre un bus direct à destination des Eucalyptus. Cette ville devient, ces derniers temps, un pôle attractif pour les commerçants, les malades consultant auprès de certaines cliniques privées spécialisées en cardiologie, en pneumonie, entre autres et pour les stagiaires des centres d'informatique renommés dans la région. A l'occasion du mois de Ramadhan, les déplacements des familles sont devenus importants. Par conséquent, le calvaire devient visible plus que jamais et les voyageurs venant des différents quartiers et des localités éloignées passent de longues heures à la station des bus de Baraki «en quête d'un transporteur qui les accompagnera vers Boumati : l'escale indispensable pour arriver à l'imprenable ville des Eucalyptus», s'indigne un citoyen de Lamirate dans la périphérie de Baraki qui voulait aller voir un proche au fameux quartier de Cherarba aux Eucalyptus. Quant à l'administration locale, certains responsables disent être victimes de cette situation : «Nos fonctionnaires et agents rencontrent le même problème à chaque mission aux Eucalyptus», soulignant que la direction des transports de la wilaya d'Alger a été mise au courant de ce manque. «Ses services techniques avaient même demandé notre avis sur les projets à inscrire afin d'assurer la jonction entre les différents points de la circonscription», affirme un responsable local qui promet de faire des démarches permettant d'inscrire une nouvelle ligne de transport joignant les deux communes à la veille de la rentrée scolaire, espère-t-il dans le souci d'atténuer la punition à certains écoliers.