C'est ainsi qu'une rencontre a réuni avant-hier, dimanche, la nouvelle directrice de l'éducation et des représentants des protestataires. Selon le secrétaire général de la direction de l'éducation, l'entrevue a débouché sur des résultats qui ont satisfait tous les présents. Il a été décidé que les dossiers de recrutement des 58 enseignants suppléants, seront passés au peigne fin afin de dégager les candidats réunissant les conditions d'accès à ce corps de l'enseignement. La nouvelle directrice a, selon notre interlocuteur, particulièrement insisté sur le critère d'ancienneté qui doit prévaloir, dit-elle, dans le choix des postulants. Dans ce cadre, il nous apprendra qu'une étude au cas par cas des dossiers est effectuée par ses services depuis quelques jours et que la priorité est donnée aux enseignants ayant exercé ce poste de 2000 à 2003. Les admis qui ne répondront pas à la convocation de la Direction de l'éducation, seront vite rayés de la liste et remplacés par les suivants, indique encore le SG. La solution préconisée par cette institution semble avoir soulagé les contestataires qui faisaient le pied de grue devant son siégé depuis le mois d'août dernier. Cependant, le nombre de postes retenu à cette fin, reste très en deçà des besoins exprimés par les enseignants diplômés, dont la plupart ont exercé dans les zones rurales pendant la décennie noire. Rappelons que le secteur est dirigé, depuis une semaine, par une nouvelle directrice qui remplace l'ancien parti en retraite.