Sept enseignants du cycle primaire ont entamé hier matin, une grève de la faim en signe de protestation devant la direction de l'éducation nationale de Mostaganem, suite une décision mettant fin à leur contrat. L'équipe de Réflexion s'est déplacée sur les lieux pour entendre les sept protestataires, parmi eux deux enseignantes. Ces derniers nous ont déclaré, « notre mouvement intervient suite à la décision arbitraire de la direction de l'éducation de mettre fin à nos contrats, alors que nous sommes dans la profession depuis 2000 sous contrat, notre recrutement s'est fait sur la base de diplôme universitaire de la même année et malgré notre expérience et notre ancienneté, une mission accomplie sans la moindre faille, nous nous retrouvons au chômage, alors que des recrutements ont été faits en 2009 pour des universitaires nouvellement diplômés. Selon les grévistes, plusieurs tentatives ont été entamées auprès de la direction générale de l'éducation nationale d'Alger qui nous a informés que le problème de notre situation pouvait trouver sa résolution au niveau de la direction de l'éducation nationale de Mostaganem, mais celle-ci persiste à ne pas dégager une solution qui arrangerait tout le monde. A ce propos, les contestataires ont déclaré que : « leur mouvement de grève durera le temps qu'il faudra, afin que les autorités concernées puissent prendre conscience de l'injustice flagrante dont nous sommes victimes ». Pour ce qui est du directeur, M. Messaadia Abdellah Mourad, qui a eu l'amabilité de nous répondre, il a déclaré : « que cette situation fait suite à une décision émanant de la direction générale de la fonction publique et du ministère de l'éducation nationale datée du 16 septembre 2009 mettant fin aux fonctions des contractuels fin novembre ». Pour rappel les enseignants protestataires selon le directeur de l'éducation nationale : « ils ont été recrutés comme suppléants sous contrat à des postes d'enseignants à travers des écoles primaires du territoire de la wilaya de Mostaganem, dont la majorité ont une ancienneté qui varie entre deux à trois ans et la décision de mettre fin à leurs contrats, ne relève pas de notre compétence » avant d'ajouter : « aucun budget n'a été dégagé pour le maintien de cette catégorie de contractuels cette année, quant aux nouveaux recrutés, il a été fait selon les critères et les spécialités, conformément aux directives du ministère de tutelle et de la direction générale de la fonction publique.