La Banque de l'agriculture et de développement rural (Badr) et la Caisse nationale d'épargne et de prévoyance banque (Cnep-Banque) signeront bientôt un accord portant création d'une société de capital investissement appelée El Djazaïr Istithmar Spa. Société à capital-risque, El Djazaïr Istithmar Spa est dotée d'un capital social d'un milliard de dinars dont 70% seront détenus, selon un des responsables concernés, par la Badr, alors que la Cnep détiendra les 30% restants. Elle sera régie conformément aux dispositions de la loi du 24 juin 2006 relative à la société de capital investissement. Parmi celles-ci, l'article 3 qui stipule que « l'activité de capital investissement est exercée par la société, pour son propre compte ou pour le compte de tiers et selon le stade de développement de l'entreprise, objet de financement ». Quant aux modalités d'intervention de la société de capital investissement, elles sont relevées dans l'article 4 de ladite loi. Il y est précisé que le capital-risque couvre le capital faisabilité ou capital amorçage avant la création de l'entreprise, le capital création à la phase de la création de l'entreprise, le capital développement des capacités de l'entreprise après sa création. Elle intervient aussi dans le « capital transmission » relatif au « rachat d'une entreprise par un acquéreur interne ou externe » et « le rachat des participations et/ou parts sociales détenues par un autre capital investisseur. » Selon un expert, la création d'une telle institution financière constitue une des rares expériences en matière de capital risque. Une expérience « qui sera bénéfique pour l'activité économique en général et aux PME-PMI notamment celles qui sont à la recherche de capitaux pour donner un nouveau souffle à leurs activités ».