Que reste-t-il en 2009 de l'universalité des droits de l'Homme ? C'est à cette question que deux avocats, en l'occurrence Me Kamel Alliouche et Me Nouredine Benissad, respectivement professeur à la faculté de droit de Annaba et vice-président de la Ligue algérienne des droits de l'Homme (LADDH) tenteront de répondre aujourd'hui à la faveur d'une table ronde qu'abritera, à partir de 16h, le Centre de documentation des droits de l'Homme (CDDH) de Annaba. Les exemples sont légion. Les massacres ayant concerné la population civile, notamment les enfants, à Ghaza, le camp de détention de Guantanamo en voie de fermeture, la prolongation de l'état d'urgence… et la liste est très longue, sont entre autres exemples à citer. Ainsi, après avoir débattu de la place de la société civile dans la défense des droits de l'Homme, des libertés publiques, de son rôle dans l'organisation d'élections libres, de l'importance des médias et de la promotion de la femme, voilà que la LADDH se penche sur le débat ayant trait à l'universalité des droits de l'Homme. Un rendez-vous à ne pas manquer.