L'oléiculture est l'activité qui prédomine. Les habitants continuent aujourd'hui à consentir un grand effort pour sauvegarder cette ressource malgré le laisser-aller des pouvoirs publics qui ont totalement abandonné la paysannerie. Ce village qui connaît une forte croissance démographique, est doté d'une seule école primaire construite dans les années 1970 et qui n'arrive pas à contenir des élèves de plus en plus nombreux venus de trois coins du village à savoir Chlouth, Ouled Ben Abdallah et Aït El Hamel. Cela a généré une surcharge des classes jamais connue auparavant. La seule route qui relie le village au chef-lieu de la commune est impraticable. Cela a mis le village dans l'isolement total. Selon les habitants, cette route n'a été réaménagée qu'une seule fois depuis sa première ouverture il y a plus de 20 ans. Pour se rendre au chef-lieu de la commune, les villageois empruntent la route qui mène aux Issers pour enfin rejoindre Chaâbet El Ameur. Cela est surtout valable pour les lycéens. «Comme la route est impraticable, les transporteurs refusent de nous emmener. C'est pour cela que nous devons prendre la route vers les Issers et puis prendre un bus pour Chaâbet El Ameur», nous fait remarquer un habitant du village. Le problème pèse surtout sur ceux des habitants qui ont des besoins administratifs à Chaâbet ou sur les lycéens, qui y sont inscrits obligatoirement. Sinon, tout le monde préfère aller aux Issers. Par ailleurs, le problème de l'eau potable persiste. Le village connaît une pénurie d'eau depuis des mois ; les robinets sont à sec, les populations s'approvisionnent par citernes qu'ils payent à 800 DA.