L'Unpef a, en effet, appelé tous les enseignants à répondre favorablement au mot d'ordre de grève lancé par la Coordination comme ultime action pour faire valoir les revendications des travailleurs de la Fonction publique. Dans un communiqué rendu public hier, le syndicat justifie son adhésion à l'action de la coordination par la dégradation du pouvoir d'achat et l'insuffisance du salaire des travailleurs de l'éducation. Un salaire qui n'a pas été amélioré, note la même source, par la nouvelle grille des salaires et le statut spécifique des travailleurs du secteur de l'éducation. «Cette situation est aggravée par le manque de considération dont souffre le métier d'enseignant de la part des autorités», explique le syndicat. Les revendications de l'Unpef sont les mêmes que celles soulevées par la Coordination des syndicats autonomes de la Fonction publique. Il s'agit, en particulier, de la nécessité d'une ouverture rapide des négociations sur le nouveau régime indemnitaire, la révision à la hausse du point indiciaire, la réduction du volume horaire pour les enseignants du primaire et la suppression de la décision ministérielle 94/158, accordant la gestion des œuvres sociales à l'UGTA. Outre l'adhésion à l'action de la coordination (grève des 9,10 et 11 novembre), l'Unpef annonce la création d'une coordination des ingénieurs et des titulaires de licence qui enseignent dans le primaire. Affilée à l'Unpef, cette nouvelle coordination demande la prise en charge effective de revendications de cette frange d'enseignants.