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Un marché fort juteux
Publié dans El Watan le 12 - 11 - 2008

Leur prix, qui demeure inexorablement élevé, est expliqué par les dépenses liées à leur élevage et leur transfert depuis leur pays d'origine. La castration du chien est un autre procédé utilisé par les exportateurs européens pour maintenir les prix élevés. Ils sont généralement cédés entre 50 000 DA et 10 000 DA, sauf pour les crocs d'un pit-bull dressé à l'attaque de plusieurs personnes en même temps, qui peuvent atteindre les 200 000 DA. Un marché juteux qui fait florès à Souk Ahras et qui a ses adeptes, ses admirateurs, ses clients, mais aussi ses opposants et ses victimes.
Des citoyens habitant les quartiers résidentiels de la ville nous ont confié qu'ils sont souvent obligés de rester éveillés jusqu'à une heure très avancée de la nuit à cause des aboiements ininterrompus de ces chiens, alors que d'autres sont carrément assaillis par ces animaux dangereux, lâchés parfois en pleines rues commerçantes par leurs propriétaires, sans muselière. Pis encore, des enfants s'adonnent à des courses-poursuites et autres jeux dangereux avec leurs amis sans mesurer les risques que cela représente. La prise en charge vétérinaire et le dressage ne semblent pas faire partie des moeurs des éleveurs, puisque des cas de morsures et d'attaque de passants nous ont été signalés par les citoyens des rues des Jardins et du Maroc, ainsi que les habitants des quartiers de Berrel Salah, Bendada et Ibn Rochd.
Les chiens vaccinés se comptent sur les doigts d'une seule main, estime une association locale. S'agissant du dressage, Mohamed Banattia, un dresseur local diplômé, dira: «Les gens ne mesurent pas les risques que représente un chien mal dressé, lâché dans la nature. Le dressage de ces bêtes, aussi maîtrisables paraissent-elles, est une phase incontournable pour que l'imprévisible ne soit pas au rendez-vous». La prolifération des chiens errants est un autre phénomène qui a déjà atteint des proportions inquiétantes à Souk Ahras. Aux cités Ahmed Loulou, Djenene Teffeh et Tagtagueya, des meutes des chiens sont devenues maîtres des lieux et les noctambules ne s'aventurent qu'en étant accompagnés ou munis d'une cane.
Les campagnes d'abattage des chiens errants, programmées autrefois régulièrement par les services communaux, ont, depuis des lustres, disparu des habitudes de la ville de Souk Ahras.
Les citoyens du quartier démuni de Berrel Salah ont été témoins, le mois de juillet dernier, du décès de B.B., un quinquagénaire mordu par son propre chien atteint de la rage. Cet événement tragique n'a pas encore réussi à convaincre responsables et citoyens que le phénomène a déjà atteint la cote d'alerte. L'élevage des bovins à l'intérieur du périmètre urbain est une autre activité qui cause autant de désagréments aux riverains et qui contribue à la clochardisation de la ville.
Des hangars, des bâtisses en semi-construction et des logis de fortune sont loués auprès de leurs propriétaires à des prix modiques par des maquignons qui y abritent une partie de leurs cheptels destinée à la vente aux marchés hebdomadaires. Une fois leur bétail écoulé, d'autres animaux sont transportés depuis les régions rurales vers ces lieux. Aux cités Bendada et Ahmed Loulou, des vaches et des moutons paissent en toute quiétude le long des rues principales bloquant la circulation routière pendant les heures de grande affluence, sans que personne ne s'en offusque.
Les marchands de volaille ne dérogent pas à la règle et l'improvisation des espaces réservés à ce genre d'activités pullule à travers les nouveaux lotissements et les quartiers de la périphérie. Le bonheur des uns fait parfois le malheur des autres.


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