Le récurrent problème de l'éclairage public à Souk-Ahras revient souvent par la bouche des habitants des différentes agglomérations, qui reprochent aux gestionnaires de la municipalité leur manque de performances dans ce domaine. Les rues mal éclairées deviennent des fiefs de délinquance et des lieux à haut risque pour les passants. C'est sous cet angle que le phénomène et souvent soulevé par les citoyens. Des attaques des chiens errants et des accidents qui ont eu lieu cet été illustrent les doléances des habitants des cités Ibn Rochd, Berrel Salah, Hamma Loulou et Diar Ezzrga. Des fidèles qui devaient se rendre à la mosquée ont été assaillis par une horde de marginaux aux abords du quartier populeux de Laâlaouia, où ils ont été délestés de leur argent et des téléphones mobiles. «Les responsables de l'APC qui font preuve d'immobilisme par rapport à ce problème sont interpellés pour s'impliquer positivement», estime le représentant du comité de quartier de la cité Djenene Teffeh. Questionnés à ce sujet, des élus de l'APC ont déclaré que des mesures salutaires ont été adoptées par cette instance élue. Une enveloppe budgétaire de 81 millions DA a été allouée pour une opération de réhabilitation du réseau.