La prestation de cette structure érigée dans les années soixante-dix sont réduites à leur portion congrue : des consultations en médecine générale et soins infirmiers. Pourtant, la structure est conçue pour accueillir également un service de stomatologie et une maternité rurale. Deux services dont le fonctionnement n'a pas fait long feu, alors que l'équipement de radiologie, tombé en panne depuis des lustres, n'a jamais été réparé, nous indique-t-on. «Cela ne sert à rien de construire des structures de santé dans ces contrées si on ne les dote pas de moyens nécessaires. S'agissant de la carence en personnel médical, les autorités sanitaires se réfugient derrière le manque de postes budgétaires pour expliquer cet état de fait», nous explique M. Belkheyar, le président de l'APC de Bouhamza, qui déplore au passage la fermeture, au cours de ces dernières années, des unités de soins des villages Tansaout et Tachouaft.