D'autres habitants, notamment ceux exerçant une activité commerciale ou industrielle recourent à des branchements illicites à partir des lignes électriques passant dans les quartiers voisins, s'exposant ainsi aux risques d'électrocution et de courts-circuits. «En 2009 nous utilisons encore des bougies pour nous éclairer alors que notre pays exporte du pétrole. C'est une honte», tonne un commerçant de la cité. Les artères du quartier, à l'instar de toutes les artères des différents quartiers de l'agglomération, ne sont pas bitumées. En effet, elles deviennent impraticables à la moindre chute de pluies. «On ne peut se déplacer ni à pied ni en voiture. La boue est partout. Sans les madriers posés çà et là dans les différentes artères de la cité, il serait impossible de marcher», se plaint un citoyen rencontré sur place. «En été on souffre de la poussière et en hiver de la boue. C'est insupportable», ajoute son compagnon. En l'absence de l'électricité, les habitants s'interdisent même de songer à d'autres commodités. «Les habitants des quartiers voisins réclament le gaz de ville. Nous, nous ne pouvons même pas y penser. Nous n'avons besoin que du strict minimum, l'électricité», dit un habitant du quartier.
