Les transformations urbanistiques, les évolutions et les changements qui s'opèrent dans les sociétés sont, entre autres, les principales causes de l'apparition de la violence sous toutes ses formes ; et la société algérienne ne déroge pas à cette règle historique. C'est ce qui ressort des débats qui ont suivi les interventions ayant caractérisé les travaux de la première journée du colloque national, organisé hier à l'hémicycle de l'IGMO, par le département des sciences sociales de l'université d'Es Senia. Les discussions, qui avaient un caractère académique et donc nullement destinées au large public, se sont déroulées entre universitaires et chercheurs d'un niveau relativement élevé, ce qui n'a pas permis de mettre assez de lumière, pour l'assistance composée d'un nombre assez réduit d'étudiants et de journalistes, sur la violence telle qu'elle est vécue quotidiennement sur le terrain et dont souffre un grand nombre de citoyens, particulièrement les femmes et les enfants. On a évoqué la violence née du déracinement qui « survient des suites des exodes sous toutes leurs formes », en se référant aux grands penseurs qu'a connus l'humanité, tels Gandhi, Hegel, Montesquieu, Marx, etc. Il est cependant prévu pour les travaux d'aujourd'hui la présentation d'une étude réalisée sur le terrain et dans laquelle un chercheur du CRASC communiquera aux participants les résultats de son enquête qu'elle a intitulée « La violence, la femme et la famille » et une autre qui portera sur la violence à Oran-ville. Une étude par un enseignant au département de sociologie de l'université d'Oran. Cette rencontre prendra fin cet après-midi par des débats qui tourneront autour de la violence familiale.