Les autorités de la ville ont engagé une lutte sans merci contre la vente anarchique de l'eau, transportée dans des conditions déplorables. Alors que le problème de ce qui devait être une cross-connexion au niveau du quartier des affaires Dubaï n'a pas encore connu son dénouement, voilà qu'un autre de la même teneur s'est déclaré au niveau de la cité voisine d'El Karama. Les résidants de cette cité ont été surpris par le goût bizarre de l'eau du robinet. Aussitôt, les services de l'Algérienne des eaux et leurs collègues de la commune ont été alertés à l'effet de parer au plus urgent. Ces derniers ont tout de suite pris les dispositions nécessaires afin d'éviter une contamination à grande échelle et dont les conséquences seront désastreuses pour la population notamment en cette période estivale où tous les risques de contamination et de pollution sont omniprésents. Les résidants, qui attendent le dénouement de ce problème, sont alimentés en eau potable par des citernes mis à leur disposition par les services concernés. Quoi qu'il en soit, les services de l'Algérienne des eaux et ceux de la commune sont mobilisés pour circonscrire tout risque de contamination. Pour étayer ces propos, un véritable coup de pied dans la fourmilière a été donné au courant de la semaine écoulée aux nombreux vendeurs d'eau ambulants qui pullulent à travers la ville d'El Eulma, par les services d'hygiène, à l'effet de mettre fin à la vente anarchique de l'eau et surtout dans des conditions d'hygiène déplorables. Dans cette perspective, des puits situés à la cité Boukhabla et Souamaâ dont l'eau reste douteuse et servant de réservoir à cette faune de vendeurs qui sont aux aguets de la moindre occasion pour plumer leurs concitoyens, ont été purement et simplement fermés. Une décision prise à la suite des deux cas de pollution survenus récemment au niveau des quartiers précités. Il est à signaler que la vente de l'eau par citerne de 3000 l, est omniprésente à travers la ville au point où les citoyens ont fini par confondre les vendeurs et les citernes avec le décor de la cité. Très coriaces, ces vendeurs sont intraitables lorsqu'il s'agit de discuter le prix. Ce dernier varie le plus souvent entre 600 et 800 DA la citerne. Mais toujours est-il que l'eau reste très demandée particulièrement en cette période estivale même si le prix reste trop élevé et la qualité douteuse. Concernant le danger que représentent ces engins roulant en milieu urbain, ça, c'est une autre paire de manche !