Cette coordination, qui regroupe les sections syndicales affiliées au SNAPAP des cités universitaires Réhahlia, Oued Aïssi (jeunes filles et garçons), Didouche Mourad et DBK de l'université de Tizi Ouzou, a qualifié la gestion des œuvres sociales de la DOU Tizi Ouzou-Centre de «catastrophique», mettant l'accent sur de nombreuses irrégularités ayant entaché les bilans de ces dernières années. Ce document figure dans le rapport d'audit du commissaire aux comptes. Dans une déclaration affichée dans l'enceinte des résidences universitaires, l'on note que «des insuffisances ont été relevées, altérant la comptabilité dans son ensemble». Les rédacteurs du texte exigent également que le recrutement des employés se fasse dans la transparence et dénoncent le fait que de nouvelles recrues soient engagées «au détriment des travailleurs ayant déjà exercé depuis plusieurs années dans le cadre de l'emploi de jeunes ou autres». A travers le même document, le SNAPAP interpelle le directeur de la DOU à diligenter une commission d'enquête «le plus tôt possible». Autrement, la même structure compte saisir l'Office national des œuvres universitaires et le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Aussi, les représentants du SNAPAP déplorent «la mauvaise gestion de l'administration» et donnent l'exemple de 11 travailleurs en activité depuis janvier 2008 qui n'ont jamais reçu de salaires et qui ne sont pas encore régularisés à ce jour. Il en est de même pour les 12 employés promus en 2007 au grade d'ouvriers professionnels de 1re catégorie (OP1), mais qui se voient «rabattus» une année plus tard à la 2e catégorie (OP2).