Depuis le mois de février dernier, le ciment n'a cessé de connaître hausse sur hausse. Pourtant, au niveau des organismes chargés de la distribution, aucune augmentation n'est enregistrée. Le sac de 50 kg est toujours vendu à 290 DA. Mais vu la demande, il est impossible pour le citoyen d'avoir gain de cause auprès desdits organismes. Les milliers de demandeurs restent sur leur faim. Alors, le recours au marché parallèle est incontournable. Pour ceux qui sont pressés d'achever la construction de leurs maisons, aucun autre choix ne se présente à eux que celui de s'approvisionner chez les revendeurs de matériaux de construction. En hiver, le sac de ciment ne coûtait que 350 DA, ce qui était en soi admissible, mais avec l'arrivée du beau temps, des hausses successives ont été enregistrées. Le quintal est passé de 700 à 800 DA jusqu'à atteindre la barre des 1 400 DA. Un prix considéré comme étant prohibitif. Qu'est ce qui a fait que le prix de ciment flambe de manière aussi terrible ? En été, tous les chantiers mis en berne en hiver, comme on le sait, redémarrent. Même les citoyens reprennent la construction du domicile non achevé ou s'adonnent à des travaux de réhabilitation. Du coup, la tension sur le ciment s'en trouve accentuée.