La commune de Beni K'sila, abritant 5000 âmes réparties sur 20 villages épars, demeure, à l'instar de la plupart des régions rurales, une commune en retard de développement. Ses habitants soulèvent les problèmes d'impraticabilité des routes, de manque de salles de soins, de transport,…et la liste est longue. « L'état très dégradé de nos routes nous permet de dire que nous sommes très marginalisés. Quel transporteur peut travailler dans ces conditions ? » s‘interroge un propriétaire d'un minibus du village Djebla, chef-lieu communal. « Le bitumage de nos routes est indispensable pour nous faciliter, nous les habitants, le déplacement vers notamment Adekar ou les plages situées à quelques kilomètres d'ici » dira un habitant du chef-lieu. Selon M. Daghi, élu à l'APC, le revêtement en bitume du chemin de wilaya n°14 reliant les deux routes nationales 12 et 24 est retenu et devra se faire dans un proche avenir. Le secteur de la santé accuse, quant à lui, des insuffisances. Pour les résidants de la localité, la structure de santé située à Souk Esebt dans le village Djebla n'a de polyclinique que le nom. « Parfois, il faut attendre au moins deux heures pour faire de simples soins dans cette infrastructure qui n'apporte pas ce que la population attend d'elle » se plaint un citoyen. Les deux salles de soins qui se trouvent au village Aït Mendil et à Béni K'sila ville ne fonctionnent pas, estiment des citoyens, de façon à satisfaire les besoins des habitants de cette région qui reçoit du monde en été.