Cela sans évoquer le foin qui a atteint des prix vertigineux. Ainsi, la verdure tapissant les prés et les champs de la vallée, au-delà de l'enchantement quelle suscite, est vue comme une aubaine par les éleveurs. Vers la fin mai et début juin, l'herbe aura séchée, pour être sarclée par les agriculteurs et bottelée. Il est fort à parier, au regard de l'exubérance de l'herbe, que le prix du foin, qui tourne actuellement à l'entour de 250 DA la botte, baissera. Par ailleurs, une forte tendance à l'élevage est apparue ces dernières années. En effet, beaucoup de ménages ont jeté leur dévolu sur le petit élevage notamment du cheptel ovin. Des pères de familles reprennent ainsi les vieux réflexes qui ont longtemps permis à leurs aînés de ne pas trop dépendre des maquignons, se permettant même parfois de se muer en commerçant à l'occasion de la fête du sacrifice.