Cinq (05) membres de l'APC, issus de différentes formations politiques (2 du FLN, 1 du RND, 1 du FFS et 1 du PT), ont, lors d'une assemblée extraordinaire tenue à huis clos dans la salle des délibérations de la mairie, voté une motion de retrait de confiance à l'encontre de l'actuel P/APC d'obédience FLN. Les contestataires ont donc décidé d'appliquer l'article 55 de la loi n° 90/08 du 07/08/90, conformément aux lois régissant les communes. Parmi les griefs retenus contre le maire, nous citons, entre autres, la prise de position unilatérale, le déficit flagrant en matière d'information et de communication qui, selon les antagonistes, sont les principales causes du marasme que connaît cette collectivité. Contacté par nos soins, le président de l'APC réfute les accusations et affirme que «le retrait de confiance n'a aucun fondement juridique dans la mesure où les signataires de la motion ne représentent pas les 2/3 de l'assemblée, comme le stipule la loi en vigueur». Toutefois, il prétend qu'il s'agit tout simplement d'un malentendu qui a été dissipé suite à un dialogue sincère et constructif.