Le ministre des Ressources en eau, Abdelmalek Sellal, a insisté hier sur la maturation des études relatives aux projets inscrits par le secteur en vue d'améliorer la maîtrise du coût et de la qualité de ces projets. Intervenant lors d'une réunion d'évaluation regroupant les directeurs de l'hydraulique des 48 wilayas, M. Sellal a déploré le fait que plusieurs projets inscrits par le secteur des ressources en eau pour la période précédente (2000-2009) faisaient objet de plusieurs réévaluations de leurs coûts, en raison, particulièrement, d'études insuffisantes. Le manque de précision de ces études a conduit, outre une révision à la hausse du coût, à une augmentation du délai de certains de ces projets, a également noté le ministre. « Ainsi, a-t-il ajouté, il a été décidé de soumettre chaque réévaluation supérieure à 15% du coût initial du projet à une approbation du Conseil des ministres. » « Cette décision a été prise par le chef de l'Etat et s'applique, avec effet immédiat, à tous les autres secteurs », a indiqué, sur ce point, M. Sellal dans une déclaration à la presse en marge de cette réunion. Il a, en outre, tenu à souligner que les problèmes de moyens financiers et matériels ont été dépassés, tandis que la disponibilité de l'eau ne ferait désormais pas défaut pour les 4 à 5 prochaines années même avec une pluviométrie défavorable. S'agissant des coupures d'eau, particulièrement dans les grandes villes, le ministre a donné des instructions aux responsables locaux du secteur afin d'assurer des moyens alternatifs, comme les camions citernes et les stations d'ensachage d'eau potable, au profit des populations privées d'eau durant les périodes de coupure. Par ailleurs, le ministre a mis l'accent sur la nécessité de bien desservir les quartiers défavorisés des grandes villes par les transferts programmés. Concernant l'AEP durant la période estivale et le mois du Ramadhan, un volume record a été prévu pour cette période avec 700 millions de mètres cubes, a-t-on indiqué.
