A Bab El Gharbi (ouest de la ville) un site agréable et défiguré par un environnement insalubre risque de porter préjudice aux habitants des 120 Logements cnep lesquels ne savent plus à qui s'adresser, nous confient des résidants de ce quartier qui affirment avoir saisi à plusieurs reprises les autorités. A l'origine de cette situation, le comportement des commerçants des fruits et légumes qui vendent leurs produits sur les trottoirs deux fois par semaine et ne se donnent pas la peine de respecter les moindres consignes d'hygiène les autres jours. C'est à l'intérieur d'un semblant de marché que la vente a lieu dans des stands appartenant à la cnep mais cédés par l'apc en location à un particulier, nous dit-on sur place. La structure constitue une véritable menace pour les commerçants, les habitants et les clients à la fois. En effet, l'endroit dont la construction est inachevée est de surcroît obscur et très sale. Des escaliers mènent au rez-de-chaussée abandonné où des immondices de toutes sortes jonchent de plusieurs centimètres le sol. Selon des commerçants, l'endroit est en litige entre l'APCet la cnep mais ce sont les commerçants qui sont sommés par la justice de quitter les lieux, apprend-on encore auprès des concernés. Faibles perspectives de développement La population de Miliana, estimée à 44 690 habitants, vit au rythme des attentes de changements sur tous les plans et davantage celui du logement. Mais les risques de déception peuvent être grands puisque, selon un responsable local, il est réservé un quota de 500 logements sociaux sur quelque 10 000 demandes déposées au niveau de la daïra. A noter que l'on recense dans la commune près de 4000 habitations précaires. Pour l'heure, des sources émanant de la municipalité indiquent que 23 projets au titre du programme communal de développement seront bientôt lancés pour la réhabilitation des routes et réseaux d'assainissement au niveau des quartiers périphériques de Qorqah et Zougala dans un premier temps, a encore ajouté la même source.