La Ligue algérienne de défense des droits de l'homme dénonce avec force dans un communiqué, l'arrestation du docteur Fekhar. « Il s'agit là de pratiques contraires aux textes internationaux de protection des droits de l'homme, notamment la déclaration sur les défenseurs des droits de l'homme de l'ONU adoptée en 1998 », souligne le communiqué signé par le président Mustapha Bouchachi. Ce dernier estime que ces poursuites judiciaires « constituent un acharnement contre un militant des droits de l'homme et visent à mater la contestation pacifique pour la citoyenneté et les droits de l'homme », en relevant qu'elles « coïncident avec les déclarations récentes du ministre délégué auprès des Collectivités locales concernant les événements de Berriane ». Tout en alertant l'opinion publique nationale et internationale sur les conséquences imprévisibles que peut engendrer une telle situation, la Laddh rappelle que depuis la grève générale organisée en octobre 2004 à Ghardaïa, « les militants des droits de l'homme de la région sont soumis à des pressions permanentes de la part des services de sécurité ».