Une quarantaine de fonctionnaires ont participé, la semaine dernière, à l'assemblée générale constitutive de la section syndicale de l'institut national spécialisé en formation professionnelle (INSFP), tenue au siège du syndicat national du personnel de l'administration publique (Snapap). Plusieurs raisons sont avancées de la part des fonctionnaires pour justifier la création de cette section syndicale, « même si c'est un droit que d'avoir une telle section », dira le premier responsable de la Snapap El Ayachi Benelmili. L'idée de la tenue d'une telle assemblée est venue suite aux nombreux problèmes dont pâtissent les enseignants de l'institut en question, lesquels « ne trouvent aucun interlocuteur à qui s'adresser depuis plus d'une année ». Celle-ci n'aboutira pas puisqu'elle sera empêchée par un directeur intérimaire, ou plutôt un gestionnaire qui reste la seule autorité administrative au niveau de l'INSFP. Il « se garde bien de prendre toute décision utile en faveur des fonctionnaires, jugeant que cela ne relève pas de ses compétences ». Il reste à signaler que l'institut en question a entrepris, depuis plusieurs années, une expérience dans le domaine de l'enseignement professionnel, une première au niveau national avec, à la clef, des diplômes d'enseignement professionnel, DEP1 et DEP2.