Rien ne va plus à l'Institut national spécialisé dans la formation professionnelle (INSFP) de Mohammadia. La section syndicale des travailleurs de cet institut décide de passer à l'action et de ne plus se taire sur « les problèmes vécus quotidiennement et l'humiliation que subit l'ensemble du personnel ». Ainsi, elle a déposé un préavis de grève de deux jours, les 20 et 21 mai, auprès de la direction de l'institut. La décision, explique le secrétaire général de la section syndicale dans un communiqué rendu public hier, a été prise lors d'une assemblée générale tenue en présence du secrétaire général du bureau de coordination, d'un membre de l'union locale de l'UGTA et d'un membre de la coordination de la wilaya d'Alger. Le recours à la grève, toujours selon le communiqué, a été décidé suite à « l'échec de la rencontre qui a opposé la section syndicale au directeur de l'INSFP ». Le communiqué ne précise cependant pas la nature des problèmes dans lesquels pataugent les travailleurs de cet institut. Mais la section syndicale, affiliée à la fédération nationale de la formation professionnelle de l'UGTA, affiche, tant bien que mal, sa détermination à aller jusqu'au bout de son action de protestation, et ce, afin de faire valoir les droits des travailleurs et préserver leurs intérêts moraux et matériels.