– Ziama Mansouriah : Grogne des exclus du recasement Dans une lettre remise à la presse, plusieurs familles exclue de l'opération de recasement ayant suivi la démolition des habitats précaires de la cité Boulesbia, dans la commune de Ziama Mansouriah, ont dénoncé le comportement indigne de certains responsables de la daïra à leur encontre. Outre la destruction de leurs masures, les protestataires, qui désormais dorment à la belle étoile, s'indignent, dans la même missive, des paroles proférées par un responsable qui dira : «Les terroristes attendent au maquis ceux qui veulent les rejoindre.» Une bien inélégante et inappropriée réplique à l'adresse de familles ayant «d'autres chats à fouetter». – Feuxde forêt : Plus de 13 00 ha ravagés La vague de chaleur qui a caractérisé le nord du pays ces derniers jours a provoqué plus de 80 foyers d'incendie au niveau de la wilaya de Jijel. Les feux ont ravagé plus de 13 00 ha de forêt principalement au niveau des communes de Ziama Mansouriah, El Aouana, Texenna, El Milia et Sidi Marouf. Fort heureusement, aucune victime n'a été jusque-là déplorée au niveau de ces foyers bien que beaucoup de familles des zones montagneuses habitent encore près des régions boisées. – Septième décès par noyade Un septième décès par noyade a été enregistré jeudi dernier au niveau de la commune d'El Aouana, à 20 km à l'ouest de Jijel. La victime, originaire de la wilaya de Batna, est un adolescent de 14 ans qui s'était aventuré sur un rivage non surveillé. – Routes nationales : Retour des vendeurs de maïs grillé Depuis le début du mois de juillet, les abords de la RN43, dans son tronçon compris entre Jijel et Tassoust, ainsi que la RN77, entre Jijel et Kaous, les vendeurs occasionnels de maïs ont refait surface pour écouler leur produit crus ou grillé. La céréale, de grande dimension, dont la tige porte des graines en rangs serrés est désignée, selon les régions de la wilaya, « Abeloul» ou «Afoujal». Pour les besoins de ce commerce auxquels s'adonnent des jeunes ne dépassant guère les 20 ans, les tenanciers de ces «gargotes à ciel ouvert» s'équipent d'un fût métallique au-dessus duquel les tisons font crépiter les quenouilles de maïs, qui seront refroidies dans une eau salée, avant que les graines en soient consommées. Protégés sous des parasols, les jeunes écoulent ces céréales crues 20 DA/ pièce, alors que pour en avoir des cuites, il faut ajouter 5 DA. Cette activité permet à des familles de la région de Tassoust et du 5ème Km de se faire un peu d'argent.