Le dispositif d'accueil à Oran des estivants émigrés a été mis en place à la lumière des besoins exprimés par la communauté nationale établie à l'étranger, ont assuré différents responsables concernés. Les responsables des différents services concernés par la gestion des flux de voyageurs, qui traditionnellement atteignent leur pic en saison estivale, ont souligné que les mesures prises pour faciliter le transit des émigrés tiennent compte des préoccupations exprimées par les ressortissants nationaux établis à l'étranger. Les agents chargés de l'accueil et de l'orientation, tant au port qu'à l'aéroport, ont été renforcés, et les moyens de gestion de ces arrivées modernisés. Pour les responsables comme pour les voyageurs, les points de tension surviennent en fin de période estivale lorsque les vols aériens et les lignes maritimes affichent complet, autant de tracasseries liées à la gestion « des billets ouverts » et des « listes d'attente ». Il a été précisé par ce responsable que la plupart des perturbations signalées au niveau des quatre gares maritimes du port d'Oran se font lors du retour des estivants, particulièrement durant la période précédant la rentrée scolaire et sociale, car la majorité des vacanciers préfèrent avoir des billets ouverts pour le retour. Il a été signalé que les plus importantes listes d'attente sont enregistrées lors des deux dernières semaines d'août du fait que 80% des estivants décident de leur retour, précisément durant cette quinzaine. Dans ce cadre, l'EPO a lancé, depuis ce début du mois de juin, une opération de réaménagement des gares maritimes. A ce propos, une enveloppe de 200millions de dinars a été dégagée. Le port d'Oran enregistre un mouvement de 180 000 voyageurs et 40 000 voitures durant les trois mois de l'été, selon des statistiques établies en 2008.