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Révolution de velours n'existe pas en arabe
Publié dans El Watan le 05 - 02 - 2005


Dans son discours à la nation prononcé mercredi soir à Washington, George W. Bush a choisi ce lendemain d'élections triomphales en Irak pour dégainer à la manière texane son chapelet de « souhaits » menaçants. Ainsi, le projet du Grand Moyen-Orient si cher à son Administration devient aujourd'hui moins un projet vague qu'une action à court terme, une sorte d'œuvre civilisatrice propageant le bien pour abattre les velléités malfaisantes. Fort de l'idée que ce sont les régimes despotiques (dont les plus réfractaires aux libertés sont concentrés dans les pays arabes et musulmans) qui génèrent le terrorisme international, le chef de l'Exécutif américain trouve là un élément motivant de sa politique de confortement du nouvel ordre international. Passe pour l'Iran qui, après la chute du régime de Saddam Hussein, est désormais en tête du hit-parade américain des pays voyous, la Syrie, pour sa part, a été interpellée par le discours de Bush pour avoir l'intention, telle une musique récurrente, de « chercher à fabriquer des armes de destruction massive ». Les avertissements américains contre la Syrie ne sont pas dénués d'intention de nuire même s'ils ont été enrobés de « conseils d'amis » envers l'Egypte et l'Arabie Saoudite jugées hermétiques et récalcitrantes à toute idée de démocratisation. Face à ces rodomontades bushiennes, que fait-on dans les pays arabes ? Eh bien, chaque roitelet ou chaque dictateur local se recroqueville sur son régime en espérant que la toute-puissance américaine aille faire promouvoir ses idées démocratiques dans le jardin du voisin. Le gouvernement américain, au-delà de ses ambitions économiques et financières dans ces régions riches en pétrole, tente délibérément de séduire les opinions publiques arabes en leur distillant un discours novateur, celui de faire en sorte d'impulser et parfois d'imposer aux régimes en place de se démocratiser. Mais nul n'est dupe : si l'intention est louable en soi, son application sur le terrain est inversement proportionnelle à l'enracinement de ces dictatures visées. Car dans ces pays-là, les partis d'opposition n'ont d'opposition que l'étiquette, la société civile est inopérante et la liberté d'expression et de la presse n'existe pas. Alors comment peut-on demander à ces régimes qui concentrent entre leurs mains tous les pouvoirs de se réformer en profondeur ? C'était exactement ce qui avait été demandé à Saddam Hussein au lendemain du repli désastreux de son armée du Koweït en 1991. L'histoire récente a pourtant appris à George W. Bush que les régimes dictatoriaux ne se réforment pas : ils tombent, souvent abattus dans le fer, le feu, la terreur, le sang, les larmes... Révolution de velours n'existe pas encore dans le lexique de la langue arabe.

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