De jour comme de nuit, pas un seul de ces quartiers n'est épargné par la visite impromptue de plusieurs bovins et ovins qui ont fait des sachets et bennes d'ordures leur site de pâturage préféré. Après leur passage, et tout au long des rues que les ruminants empruntent, les immondices et autres sécrétions naturelles jonchent le sol. Et si leur propriétaire est interpellé, la réponse est aussi inattendue qu'illogique: «Lorsque vous êtes venus dans ces cités, mes vaches et moutons existaient déjà ! C'est vous les indésirables, pas mes animaux !» Les services de la commune sont interpellés par les citoyens de ces cités pour mettre fin à cette ruralisation où le droit du bétail est plus important que celui du citoyen.