Enfin le gaz de ville dans la zone rurale de Oued Aneb Le gaz de ville, tant attendu par les populations des zones rurales de Annaba, est arrivé à Oued Aneb, localité pauvre et meurtrie par les actes terroristes durant les années 1990. Quelque 577 foyers y ont bénéficié, grâce à la mise en service de deux projets, l'un à mechta Satha et l'autre à Khalfi Ali. D'un coût global de 36 MDA, ces deux projets ont nécessité la mise en place d'un réseau de distribution publique du gaz de près de 20 km de conduites. En 2008, le taux de raccordement des foyers au réseau de distribution du gaz naturel va connaître un saut qualitatif, à la faveur de la réalisation en cours de 5 grands projets pour un coût global de 580 MDA, et devant cibler quelque 2 700 foyers des localités de Oued El Aneb, Treat, El Eulma, Kerma et Horeïcha. Plusieurs localités rurales, dont Seraïdi, Chorfa, Bouzizi et Hdjar Eddis, ont été raccordées, en 2007, au réseau de distribution publique du gaz naturel. Très coûteux le réveillon Ce réveillon 2007/2008 de la Sainte Sylvestre n'a pas été conforme à ce qu'il devait être, et ce dans tous les domaines. Si les pâtissiers ont augmenté les prix de leurs produits, particulièrement celui de la bûche, il en a été de même pour tout ce qui restaurant et hôtel classé, où le client a été considéré comme un pigeon que l'on peut aisément plumer. Majoration abusive des consommations et des nuitées ont caractérisé le comportement de la majorité des hôteliers et des restaurateurs. Même les boîtes de nuit qui, selon des sources administratives, activent en majorité, sinon en totalité, sans agrément, n'ont pas raté l'occasion pour « dépiauter » bon nombre de fêtards, qui s'étaient déplacés de loin pour un réveillon en bordure de mer. Aussi, la plupart ont été contraints de rebrousser chemin. Sidi Achour et 5 Juillet se transforment en fermes Les cités Al Abtal, 5 Juillet et Sidi Achour se transforment, de jour en jour, en une immense ferme d'élevage bovin. De jour comme de nuit, pas un seul de ces quartiers n'est épargné par la « visite » de plusieurs têtes bovines qui ont fait des sachets et bennes à ordures leur pâturage préféré. Après leur passage, et tout au long des rues empruntées par ces ruminants, les immondices jonchent le sol. Les services de la commune sont interpellés pour mettre fin à cette opération de « ruralisation ».