La démarche de ces élus putschistes était attendue par plus d'un, eu égard au conflit latent opposant les membres de l'équipe municipale, lequel a refait surface quelques mois plus tôt, après avoir poussé les élus des autres formations politiques (RND, FNA, PT et HMS) à exiger un changement dans l'exécutif. Il est reproché au P/APC, non seulement d'avoir freiné la réalisation des projets de développement, mais, il lui est également fait grief, par tous les élus, d'avoir «recouru à l'autoritarisme et exclu, sans exception aucune, les membres de l'exécutif». Un motif ayant déjà été avancé par les élus d'obédience RND, FNA, PT et HMS, qui avaient dénoncé la marginalisation que «leur ont imposée les élus du parti unique». Les détracteurs du maire justifient leur démarche par d'autres raisons encore, notamment la non-application des délibérations de l'APC et la lenteur dans l'exécution des recommandations de la tutelle, en plus du motif d'avoir généré la zizanie et induit en erreur la population sur tout ce qui concerne la commune. Les poursuites judiciaires dont fait l'objet Hamdani Yahiaoui ne sont pas en reste, car «elles ont déteint sur toute l'assemblée». D'aucuns se posent la question de savoir pourquoi ces élus ont attendu 21 mois pour dénoncer le maire ! Quoi qu'il en soit, la désignation du nouveau président de l'APC, qui sera annoncée dans les prochains jours lors d'une session extraordinaire, donne déjà lieu à des tractations au sujet de l' élu FLN qui sera à la tête de l'APC. Le 1er vice-président, Nacer Hmaïzia, semble être le plus favorisé pour prendre les rennes de la 2ème ville de la wilaya.