L'infrastructure est, en effet, bâtie sur un terrain domanial que la municipalité a dû acheter auprès de la direction des Domaines de la wilaya, explique notre interlocuteur. Cependant, les actes administratifs seraient bloqués jusqu'à nouvel ordre, ajoute la même source. Ainsi, l'infrastructure reste inopérante au grand dam de toutes les familles de la localité souhaitant inscrire leurs enfants dans cet établissement surtout que le nombre de femmes actives est en nette augmentation. De ce fait, l'ouverture de la crèche serait une sorte de délivrance pour ces familles. «On bénéficie rarement d'un projet d'utilité publique. Une fois qu'on l'obtient, on ne le met pas en service, c'est absurde. Les citoyens sont toujours pénalisés par ces lourdeurs administratives», lance un citoyen. Pour protéger la crèche des actes de vandalisme, les autorités ont dépêché sur place deux gardiens. «Mais si la crèche demeure fermée, elle va forcément se dégrader», déclare le P/APC. Le projet a coûté 11 millions de dinars.