Cet axe est l'une des routes les plus oubliées de la commune. Il est parsemé de nids-de-poule et de larges et profondes crevasses qui rendent la circulation automobile difficile. En dépit de son revêtement, en 2006, cet axe est devenu impraticable aujourd'hui. Ce qui fait poser des questions relatives à la qualité des travaux effectués. Un prix fort est payé pour revêtir au bitume une route, mais sans aucune garantie en contrepartie. Mais la partie haute du village Aït Ibrahim n'a pas été touchée par cette opération. La localité est ainsi plongée dans l'isolement. Par conséquent beaucoup d'habitants ont quitté leur village. La plupart d'entre eux ont trouvé refuge au chef-lieu de la commune. Idem pour le village Matoussa dont la route qui le relie au chef-lieu est dans un état lamentable. En outre une bonne partie de cette route n'est pas encore rénovée. Au village Aït Saïd, la réalisation de quelque 500 mètres de bitumage a suscité moult interrogations parmi les villageois. Elle été revêtue en deux tranches, les habitants se plaignent du «bricolage» des autorités locales. Longue d'à peine 4 km, cette route est complètement dégradée, notamment dans sa partie se trouvant au niveau de l'oued Bouiri. A cela s'ajoutent les travaux mal finis entamés dernièrement. L'affaissement du terrain au niveau de la RN68, considérée la plus importante, nécessite un réaménagement urgent. Cela a rendu difficile la desserte pour les usagers notamment les transporteurs. Outre ces insuffisances, le CW151 est dans un état lamentable notamment la partie reliant Ouled Ben Tafat à Azzouza. Ce chemin qui relie même la commune des Issers à celle de Timezrit, s'est rétréci en raison des glissements de terrains provoqués par les pluies. Certains axes routiers de la localité n'ont pas été revêtus depuis des années. En effet, les habitants de ces lieux-dits souffrent le martyre pour rejoindre leurs lieux de travail, où les bancs des établissements scolaires. Par ailleurs, le réseau urbain, lui aussi souffre, et l'aménagement urbain fait cruellement défaut. En somme le réseau routier dans la commune est dans un piteux état. Les villageois ont sollicité plusieurs fois les responsables locaux pour l'aménagement des routes de leurs villages, mais en vain. A titre d'exemple, les habitants d'Aït Ibrahim ont manifesté, il y a une année, leur colère devant le siège de l'APC contre la dégradation de la route menant à leur village.