Cette énième grève est, apprend-on auprès de quelques élèves, l'ultime issue devant les promesses, combien nombreuses et toujours non tenues des responsables locaux quant à l'équipement de la municipalité de deux ou trois nouveaux bus. En effet, les trois bus dont dispose actuellement la commune sont insuffisants; ils sont nombreux les élèves qui ont recours, chaque jour, au transport privé, arrivant en retard au lycée et à la maison. A cet effet, un responsable à l'APC nous a confie ceci: «Nous avons sollicité les services de l'éducation afin de nous octroyer au moins deux bus, mais sans résultat ; aujourd'hui, nous réitérons notre demande.» D'autre part, les étudiants (en particulier) et les personnes prenant la destination de Bouandas-Sétif, dimanche, et Sétif-Bouandas, jeudi, seront, une fois de plus, désappointés vu le déficit flagrant en matière de transport en ces jours dits d'appointement. Ainsi, le dimanche à la gare routière de Bouandas est un jour de bousculade et des nerfs à vif de personnes des deux sexes et de tous âges tentant de se réserver une place (véritable aubaine) à destination de Sétif. A la gare routière de Sétif, c'est pratiquement le même show qui se reproduit chaque jeudi. Les taxis qui chôment les autres jours, ne peuvent absolument pas venir à bout de la forte demande des jeudis et dimanches. Cela arrive, malgré la pléiade de bus (au nombre de dix) exerçant sur la ligne Bouandas-Sétif. D'ailleurs, en dehors de ces deux journées, les transporteurs n'ont pas «beaucoup de pain sur la planche» Quelques étudiantes interrogées à ce sujet ne sont pas allées par quatre chemins pour souligner la nécessité de doter la daïra du transport universitaire, seul en mesure de mettre fin à cette situation incommodante. Du coup, les étudiants pourraient poursuivre leurs études dans des conditions normales.