Il a été contraint d'assumer seul sa défense, du fait que le tribunal (chambre pénale) lui avait signifié son refus du report du procès, que son avocat avait préalablement formulé. Le procureur de la République a, lors de cette audience, requis une peine de 6 mois de prison ferme contre Mohamed Latafi. En attendant le verdict qui sera prononcé le 4 novembre, le mis en cause dans cette affaire de diffamation, qui défraye la chronique locale depuis le début de l'année, se déclare «outré par cet imbroglio judiciaire» et la persécution dont il est l'objet. Dans une lettre adressée au président de la cour près le tribunal de Constantine, dont une copie a été envoyée au président de la République ainsi qu'au ministre de la Justice, M. Latafi, privé de son droit à la défense et tout en rejetant les accusations formulées contre lui par le wali, indique que «le chef du cabinet du wali n'a pas la qualité requise pour se constituer et représenter la wilaya dans ce procès». Et d'ajouter : «En ce sens, puisque seul le wali est qualifié pour le faire, nous rejetons ce procès tant dans sa forme, entachée par cette irrégularité, que dans son contenu.»