Ayant fait l'objet d'une citation directe, ce dernier comparaissait suite à une plainte pour diffamation, déposée par le wali. Ce verdict a été motivé par l'absence de preuves en rapport avec les accusations de diffamation invoquées par la partie plaignante. L'avocat de Mohamed Latafi a, tout au long de sa plaidoirie, démonté les arguments de l'accusation en soutenant notamment que la diffamation ne peut être établie sur la base d'écrits de presse, d'autant qu'un enregistrement intégral de la conférence prouve clairement que ceux qui ont rapporté les faits n'étaient même pas présents lors de cette conférence. L'avocat, maître Allia a, par la suite, démontré que la nature de la plainte déposée par le wali contre son mandant ne correspondait pas au cas de citation directe. A la suite de ce verdict, rendu dans une affaire qui a défrayé la chronique locale, soulevant moult questionnements sur le droit des associations à formuler librement leurs critiques sur le travail et les bilans des autorités locales, d'aucuns ont qualifié cette décision de justice de victoire cinglante, au vu des tentatives de caporalisation des associations et de leur musellement.