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Crise financière internationale une année après : Les réponses en gestation
Publié dans Horizons le 15 - 09 - 2009

Il y a une année, l'économie mondiale entrait en crise, la plus spectaculaire depuis celle de 1929. Les vieilles théories sur les vertus du libéralisme commencent à s'effriter. De grands empires de la finance, dont les banques et les assurances, entrent en faillite, à l'exemple de la banque d'affaires Lehmann Brothers, Goldman Sachs.
Ce qu'on a qualifié de véritable «Tchernobyl financier» a bouleversé le domaine des banques et des assurances. On a assisté ainsi à une série de mises sous la protection de l'Etat, dont l'anglo-néerlandais Fortis qui sera partiellement re-nationalisé. Idem pour la banque britannique Bradford and Bingley ou encore Northern Rock alors que la banque allemande Hypo Real Estate échappe de justesse à la faillite grâce au concours d'un consortium de banques allemandes.
Tout a commencé par cette histoire des subprimes aux Etats-Unis, la locomotive de l'économie mondiale, plus exactement avec le secteur de l'immobilier
En septembre 2001, la Banque centrale américaine (FED) a baissé ses taux de 6,5% à 1% afin de doper l'économie, rendant le crédit moins cher. Les établissements de crédits et banques se sont alors lancés dans une activité immobilière frénétique, faisant exploser les prix. De surcroît, les prêts consentis étaient souvent très risqués par rapport à la solvabilité des emprunteurs (les fameux «subprimes»).
Ce phénomène a pris une dimension financière quand ces emprunts ont été transformés en titres financiers et revendus à des investisseurs, attirés par leur rendement. Avec la hausse des taux de la FED, les ménages, qui souscrivent majoritairement des prêts à taux variables, ont été pris à la gorge. Tandis que leurs mensualités augmentaient, les défauts de paiement ont bondi et ceux qui avaient acheté les produits financiers basés sur ces emprunts ont perdu leur argent.
Les produits financiers basés sur les crédits immobiliers américains ont circulé dans les portefeuilles des banques et fonds d'investissements du monde entier sans que les risques ou même la nature réelle des produits soient vraiment connus. Ils ont été mal évalués par les agences de notation, qui garantissaient qu'ils étaient sûrs.
On estime que plusieurs pays qui n'avaient pas de marché financier connecté à l'international, dont l'Algérie, ont pu échapper aux effets de contagion directe de la crise mais indirectement la récession dans la plupart des pays du monde a induit une baisse de la demande en énergie notamment qui aura un effet pervers sur la baisse des recettes en devises qui se vérifiera amplement à fin 2008-début d'année 2009.
De plus, l'investissement direct étranger (IDE) sera touché par cette crise économique et financière mondiale : dans les pays du bassin méditerranéen, ceux-ci ont reçu un peu moins de 40 milliards d'euros d'IDE annoncés en 2008 (-35%) et le nombre total de projets détectés en 2008 recule d'à peine 6% (778 projets) selon le réseau Amina.
Après des interventions coûteuses pour le Trésor publics dans divers pays industrialisés y compris le rachat d'actions de banques et organismes d'assurances, le monde ne cesse de s'interroger sur les moyens de surmonter cette crise et de relancer l'économie. Aux réunions des instances financières internationales tels le FMI et la Banque mondiale, le club du G20, c'est la réflexion sur la nouvelle architecture financière internationale qui prédomine.
Le G20 a eu déjà à se pencher sur le plan de sortie de la crise en avril dernier à Londres ; il devra revenir sur le thème à l'occasion du «retour du protectionnisme dans l'économie mondiale» lors du prochain sommet de Pittsburgh aux USA les 24 et 25 septembre prochains.
Plusieurs questions ont déjà donné lieu à des débats dans d'autres instances, en premier lieu, le renforcement du contrôle du secteur financier par l'encadrement de l'activité des agences de notation, censées vérifier la solvabilité des emprunteurs, mais accusées de ne pas avoir fait leur travail, une meilleure coordination dans la surveillance des banques, la modification de certaines contraintes sur la solidité des établissements financiers, etc.
L'Union européenne a déjà édicté une directive bancaire européenne sur les fonds propres réglementaires.


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